LA LOCOMOBILE A VAPEUR

Cette formidable machine transforme une source de chaleur en force motrice grâce à la force élastique de la vapeur d'eau. Basée sur le principe de la cocotte-minute, la pression de la vapeur actionne un piston qui entraîne la rotation des volants sur lesquels sont installées les courroies d'entraînement.

Le progrès des battages :

Depuis la nuit des temps, les êtres humains se sont nourris de céréales. Pour extraire le grain de l'épi, de nombreux systèmes ont été utilisés. Le foulage au pied et l'égrenage à la main semblent être les principes utilisés primitivement.

Du 4ème au 19ème siècle, le fléau (batte accrochée à un manche par un lien de cuir) régna dans les aires de battages. Des jours durant, les hommes frappaient les brins de blé étalés à même le sol, en plein air ou dans des granges, afin de séparer le grain de la paille.

D'autres principes ou systèmes "d'égrenage" du blé firent leur apparition en utilisant l'énergie animale. C'est ainsi que l'on parle de "foulage" par le pied des animaux (manège), de "dépiquage", de "roulage" où les animaux assurent la traction de rouleaux de formes variées suivant les époques.

Vers 1750, de nombreux inventeurs "mécanisent" le battage en construisant le batteur rotatif à énergie humaine. Au moyen de manivelles actionnées par des hommes, des séries de fléaux sont mises en mouvement et permettent ainsi l'égrenage du blé.

Ce n'est qu'en 1815 que l'idée d'utiliser la vapeur comme énergie motrice fut soumise. Les précurseurs en la matière ont pour noms : De CAUS, D. PAPIN, J. WATT.

Les premières locomotives à vapeur font leur apparition à partir de 1865. Dans nos régions, la loco et la vanneuse connaîtront leur véritable essor au début du 20ème siècle. Les derniers longs coups de sifflet de la loco ont résonné dans les années 60. Depuis, ces belles d'antan ont été détruites ou remisées et bichonnées par des nostalgiques qui chaque 1er Dimanche d'Août sont fiers de les présenter au public à St André 13 Voies.